Malgré des améliorations depuis les années 2000, le nombre d’accidents du travail (AT) en France reste élevé. En 2020, ils ont provoqué le décès de 550 salariés. Afin de minorer ce chiffre, le ministère du Travail a présenté le 14 mars 2022 un plan pour la prévention des accidents graves et mortels. La priorité est donnée aux jeunes et aux petites entreprises.
Un plan d’action dicté par des enjeux élevés pour tous
Selon un communiqué du ministère du Travail, 540 000 Français ont perdu la vie à cause d’accidents au travail en 2020, un chiffre quasi stable depuis 2010. Selon le secrétaire d’État chargé de la santé au travail, Laurent Pietraszewski, ceux-ci sont dus majoritairement à des défaillances en termes de sensibilisation et de mise en œuvre des principes de prévention.
Considérant les enjeux humains, sociaux et économiques de ces accidents, le ministère, avec les différents partenaires du plan de lutte contre les accidents du travail graves et mortels (PATGM), a présenté une feuille de route axée sur la prévention primaire. Car pour le secrétaire d’État, la prise en compte du risque le plus en amont possible, et l’adoption des outils et démarches appropriés par les employeurs garantissent l’effectivité de cette prévention.
Des mesures ciblées sont prévues pour les risques professionnels présentant une incidence élevée selon les données de la Caisse nationale d’assurance maladie :
- la route (356 des AT mortels) ;
- l’usage de machine (24 % des décès) ;
- les chutes de hauteur (18 % des victimes).
À ce titre, le gouvernement va travailler de concert avec les branches professionnelles les plus impactées, telles que l’agriculture, le BTP, les transports, les industries… La mobilisation doit se dérouler en plusieurs étapes :
- dresser un état des lieux ;
- comprendre les accidents du travail graves et mortels ;
- identifier les leviers les plus efficaces pour lutter contre ces accidents, ainsi que les parties à impliquer.
À cet effet, des experts tels que le Cabinet Preventech Consulting accompagnent les entreprises dans la prévention des risques professionnels, notamment dans le but de réduire les accidents du travail. En ce qui nous concerne, notre intervention prend différentes formes :
- audit des risques en interne, /li>
- analyse des causes, /li>
- rédaction du protocole de sécurité/du livret d’accueil à la sécurité/des fiches de poste avec les consignes adaptées, /li>
- élaboration du plan de circulation, /li>
- ateliers de sensibilisation, /li>
Les jeunes et les petites entreprises parmi les cibles prioritaires du plan
Les stagiaires, apprentis, nouvelles recrues, intérimaires, indépendants ou salariés détachés font partie des publics les plus exposés. En effet, en raison de leur manque d’expérience et de connaissance de leur environnement de travail, ils courent un risque accru. Le plan prévoit en conséquence de renforcer la formation à la sécurité.
Pour les jeunes en formation professionnelle, les ministères du Travail et de l’Éducation nationale, en collaboration avec l’Institut national de recherche en santé au travail (INRS), ont élaboré un mémento qui leur est spécifiquement destiné. Les objectifs : les préparer à leur entrée dans la vie active et accélérer l’adoption de gestes et comportements sûrs en milieu professionnel.
Ce document synthétique et visuel délivre ainsi des messages clés concernant la santé et sécurité au travail : respect du code de la route, respect des consignes de sécurité internes à l’entreprise, utilisation des équipements de protection, identification des situations potentiellement dangereuses, etc.
De même, les TPE et PME sont considérées comme vulnérables, faute de moyens suffisants à allouer à la prévention au travail. Un rapport de l’inspection du travail indique en effet qu’elles représentent 26 % des accidents, pour seulement 18 % des effectifs totaux. Pour les soutenir dans leurs efforts, le gouvernement entend s’appuyer sur les syndicats, mais planifie également d’améliorer l’information de ces entreprises concernant les aides auxquelles elles ont droit dans ce domaine.
Leurs dirigeants peuvent en parallèle solliciter les spécialistes du cabinet Preventech Consulting pour les aider à améliorer les conditions de travail et ainsi, satisfaire à leurs obligations légales.
Preventech Consulting vous accompagne
Fort d’une expérience de plus de 18 ans dans la prévention et l’amélioration des conditions de travail, le cabinet-conseil Preventech Consulting vous accompagne dans la mise en place de stratégies et d’actions collectives et individuelles au service de la Santé et de la Qualité de Vie au Travail (SQVT). Nos experts pluridisciplinaires sont des membres reconnus. Ils respectent un accord déontologique et de confidentialité. N’hésitez pas à nous contacter, nous nous ferons un plaisir de répondre à toutes vos requêtes.