Les employeurs ont bien compris que la qualité de vie au travail ne relève plus seulement du respect des obligations légales. Aujourd’hui, la QVT est un levier de performance d’une efficacité redoutable à inscrire dans la stratégie globale de l’entreprise et sa politique de responsabilité sociétale en particulier. Sa mise en place repose sur la détermination des facteurs de bien-être au travail.
Le bien-être au travail, un moteur d’engagement et de performance
La loi impose le respect de certaines obligations aux employeurs afin de garantir aux employés santé et sécurité, et plus largement, les meilleures conditions de travail possibles. Mais depuis la crise sanitaire et les bouleversements qu’elle a entraînés, les entreprises sont contraintes de se transformer pour assurer leur survie, puis leur pérennité. Plus que jamais, leur résilience et leur performance passent par le bien-être de leurs salariés.
Le phénomène de démission massive (« big quit ») ou de désengagement (« quiet quitting »), qui affecte leur productivité et leur rentabilité, montre l’importance du bonheur des employés au travail. La baisse de l’efficacité, les erreurs à répétition, les changements comportementaux, les arrêts maladie fréquents et de longue durée… traduisent ce désengagement.
Les entreprises doivent changer de vision, en cessant de se focaliser sur les résultats commerciaux et financiers à court terme au profit du succès et de la croissance à long terme.
Les aspects clés de la qualité de vie au travail
Il serait erroné de penser que l’épanouissement des salariés repose uniquement sur des salaires attractifs, et d’actions ponctuelles. La démarche d’amélioration de la qualité de vie doit s’inscrire dans la continuité et dans l’authenticité. De nombreux éléments doivent être combinés à la rémunération : l’environnement, l’organisation, le style de management, etc. Des employés soumis à une charge de travail excessive et à une forte pression en permanence peuvent évoluer dans des locaux de grande qualité et être affectés par des risques psychosociaux.
Selon les psychologues du travail, lorsque la communication tient une place centrale au sein de l’organisation, les salariés sont particulièrement heureux. Ils sont également en attente d’autonomie, de reconnaissance et de valorisation de leur travail, et celle-ci peut être démontrée par leur implication dans certains choix stratégiques. De plus en plus d’entreprises mènent des sondages sur le climat social afin de définir les actions favorisant le management participatif et transformer les salariés en force de proposition.
Les « détails » du quotidien qui améliorent la qualité de vie au travail
La direction générale, tout comme les managers de proximité, ont un rôle clé à jouer pour développer le bien-être au travail. Il revient notamment à ces derniers d’évaluer les efforts fournis par chaque membre de leur équipe pour atteindre les objectifs et faire en sorte qu’ils soient reconnus à leur juste valeur.
Cela implique entre autres de mesurer la charge de travail relative à chaque mission, en tenant compte du rythme de chaque collaborateur. Sa responsabilité inclut par ailleurs le maintien de la bonne ambiance en entretenant des relations de qualité avec chacun, en gérant les conflits, en renforçant le sentiment d’appartenance, et en encourageant le dialogue social.
Enfin, au quotidien, de nombreux aspects contribuent à la QVT, comme l’aménagement de postes de travail ergonomiques, la création de salles de sport ou de repos, la négociation de produit ou services à prix réduit (billets d’avion, séjours dans des centres de villégiature, enseignes de grande distribution…). Ces « détails » peuvent faire une grande différence.
L’accompagnement des entreprises en matière de QVT est une des spécialités du cabinet Preventech Consulting. Son intervention consiste en des recommandations et à la mise en place de solutions à destination des DRH pour améliorer le mieux-être au sein de chaque organisation, et ce, avec le concours de psychologues ou coaches partenaires.
Parmi ses nombreux domaines d’intervention figurent les audits des conditions de travail, le coaching de référents et les formations dédiées à la santé et la sécurité des salariés, notamment via la prévention des risques psychosociaux au travail, la mise en place du sport en entreprise…