Pour améliorer les process, accroître la productivité, et réduire l’effort physique et la pénibilité pour les salariés, les usines se dotent de nouveaux outils technologiques. Or, les premiers retours d’expérience montrent des impacts négatifs de la quatrième révolution industrielle sur la santé mentale des collaborateurs. Stress, charge mentale plus importante, plus globalement les risques professionnels, requièrent une prévention et une prise en charge adaptée.
Des risques psychosociaux multiples générés par la digitalisation de l’industrie
Aujourd’hui, les usines fonctionnent à l’ère des moyens de production automatisés et connectés. Robots collaboratifs, intelligence artificielle, objets connectés, réalité virtuelle, réalité augmentée, impression 3D, exosquelettes, Big data, cloud computing, machines et logiciels contribuent à l’avènement de l’industrie 4.0.
Pour faire face à ces changements technologiques et organisationnels profonds et accélérés, les travailleurs doivent acquérir de nouvelles compétences, parfois très pointues, et fournir de gros efforts d’adaptation. Bon nombre d’ouvriers ne retrouvent plus les gestes et autres fondamentaux de leur métier et peuvent se sentir dépassés, voire inutiles. Il en résulte un risque de perte des repères, d’ennui, de désintérêt pour le travail, jusqu’au désengagement.
Sans compter la frustration née de l’incompréhension ou du désaccord avec les décisions « prises » par le logiciel et qui sont pourtant subies, ou la perte d’initiative en raison de la forte dépendance à la machine.
En parallèle, certains dirigeants estiment que l’automatisation des tâches permet d’augmenter significativement la cadence de production. Or, un tel objectif n’est pas toujours évident à atteindre, en tenant compte de la précision et de la complexité des projets, ce qui fait peser une pression et une charge mentale accrues sur les équipes.
Enfin, l’isolement représente un autre danger dans de vastes usines, parfois presque dépourvues de présence humaine.
La prévention des risques professionnels dans l’industrie 4.0
Dans tous les cas, la transformation digitale peut donc s’accompagner d’un impact psychosocial non négligeable. L’adoption ou la conception d’un nouvel outil doit par conséquent impliquer les futurs utilisateurs le plus en amont possible. Il s’agit non seulement d’écouter leurs besoins, mais également de lever les appréhensions et éviter ou minimiser ainsi les risques psychosociaux (RPS) comme l’anxiété.
Les managers doivent également se réinventer afin d’encadrer efficacement une équipe plus autonome, et dont le rôle a considérablement évolué pour se recentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée.
L’ensemble de l’équipe dirigeante doit en outre œuvrer à une prévention des risques : identification, prise en charge des cas, sensibilisation des salariés… En tant que responsable de la sécurité et de la protection de la santé physique et mentale des salariés, la Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT) doit veiller à une bonne conduite du changement. À cette instance d’interroger les transformations des postes, des tâches, des responsabilités, des charges de travail, des horaires, de l’aménagement des locaux, de la formation.
Lorsqu’elle est consultée, la CSSCT peut solliciter des experts en externe pour évaluer les effets sur la sécurité et les conditions de travail, et au besoin, émettre des propositions.
Pour les industriels, la prévention des risques professionnels s’inscrit dans une démarche plus large portant sur la Qualité de Vie au Travail. Spécialiste de ce domaine, le cabinet Preventech Consulting intervient sur les questions de bien-être et d’ergonomie. En effet, avec la digitalisation, le facteur humain s’impose comme l’élément central du cycle de production. Plusieurs défis se présentent pour les entreprises dans les opérations d’assemblage, de montage ou similaires :
- garantir la sécurité des opérateurs qui manipulent les machines contre les accidents ;
- prévenir le stress et la fatigue liés aux mauvaises postures, aux tâches répétitives ;
- offrir une station de travail propice au bien-être psychophysique des travailleurs en agissant sur l’assise, l’éclairage et l’acoustique…
L’équipe pluridisciplinaire de Preventech Consulting, qui comprend notamment des ergonomes, propose des solutions personnalisées aux industriels. Elle effectue des analyses de poste, réalise un diagnostic de pénibilité pour certains métiers, émet des préconisations pour l’agencement de postes de travail ergonomiques, forme des référents en ergonomie, définit une politique de prévention des Troubles musculo-squelettiques (TMS), etc.
Pour passer à l’industrie 4.0 en assurant des interactions sûres entre l’homme et la machine, Preventech Consulting est donc un partenaire de choix. Dans le domaine du bien-être, son expertise couvre entre autres les formations, ateliers et rendez-vous sur l’ostéopathie, l’échauffement avant la prise de poste, la nutrition et la sédentarité…